Marché immobilier : pessimistes, les Français pensent qu’un courtier les aidera à obtenir un crédit


le 09/11/2020 à 10h38 par Rédaction Mieux Vivre

La crise sanitaire inquiète aussi les Français en matière d’immobilier. Ils misent de plus en plus sur l’aide de courtiers pour concrétiser leur projet, une manière de contourner  l’idée – partagée par 80% d’entre eux – que les banques accordent plus difficilement les crédits immobiliers.

La crise sanitaire plombe le moral des Français en matière d’immobilier. Selon un sondage Opinion Way, 61% des Français pensent que recourir à l’aide d’un courtier permet d’avoir plus de chance d’obtenir un crédit immobilier. De manière générale, les femmes sont 64% à penser ainsi, précise l’étude. Une part qui augmente jusqu’à 67% chez celles âgées de 35-49 ans. Tous genres confondus, 65% des propriétaires estiment qu’un courtier simplifie l’accord d’un prêt immobilier par les banques.

Dans ce contexte marqué par la crise sanitaire et économique du coronavirus, les sondés sont 80% à penser que les banques durcissent en effet les conditions d’accès au crédit immobilier. Et ils sont 70% à être persuadés que les délais d’obtention sont plus longs qu’avant la crise. Enfin, pour 56% d’entre eux, ça ne fait pas un pli : les taux d’intérêt immobilier ont augmenté. Là encore, les habitants de l’Ile-de-France sont les plus pessimistes. 91% des Parisiens affirment que les banques sont plus strictes. Un avis partagé par 90% des Franciliens.

Pessimisme généralisé

Mais la morosité est générale. Les Français sont 78% à déclarer qu’ils sont pessimistes à propos de la situation économique de la France. Une part qui passe à 54% quand l’institut de sondages les questionne à propos de leur situation personnelle et 52% lorsqu’il s’agit de celle du marché immobilier.

Les plus jeunes (18-24 ans) sont les plus pessimistes concernant la situation du marché immobilier. Comme les citadins d’ailleurs. Dans l’agglomération parisienne, la part des optimistes est de 45%, comme dans les villes dont le nombre d’habitants est compris entre 20 000 et 99 000. Elle grimpe à 51% dans les communes comptant de 2 000 à 19 000 habitants, alors que la moyenne est de 46%. Dans les campagnes, la part des optimistes est plus importante d’un point.

Une majorité de biens situés en ville

Ceux qui ont encore un projet immobilier sont 22%. Ils cherchent majoritairement un logement situé en ville (18%). Une quête talonnée de près par la quête d’un bien à la campagne (17%) ou d’un logement plus grand (16%). La recherche d’une habitation avec un jardin est le quatrième vœu (15%), alors qu’il arrivait en tête des recherches effectuées sur le marché immobilier au mois de juin dernier.